L’objectif du projet était de travailler sur la question des croyances et le biais cognitif à travers l’intervention d’une spécialiste scientifique qui fût interviewée par les élèves lors d’un grand entretien réalisé dans les conditions d’un direct radio.
Ecoutez l’émission ici : https://podcast.ausha.co/laporteacote/radio-140-l-emission-des-eleves-du-lycee-leo-lagrange-de-bondy
Le phénomène de la croyance est au coeur des processus d’enrôlement, que ce soit sur les réseaux sociaux ou dans d’autres espaces. « Les biais cognitifs et les fausses nouvelles » : Les processus cognitifs impliqués dans la croyance sont peu connus et mettent en jeu l’émotionnel, nos facultés d’apprentissage mais aussi des biais qui nous rendent tous et toutes vulnérables. Les élèves ont réalisé plusieurs interviews sonores autour de ces biais cognitifs et les croyances dans les fausses nouvelles (à ne pas confondre avec l’adhésion subjective à des religions ou des spiritualités).
Au cœur de leurs questionnements tout au long du projet la question :« Comment évoluent les croyances ? » : Il était intéressant de se demander cela, car certains sujets sont l’objet de nombreux préjugés, et ne sont pas nécessairement bien traités par les grands médias, qui peuvent propager des idées fausses. L’idée ici était de travailler à partir d’un exemple particulier et de l’analyser avec un regard historique.
Plusieurs sorties ont été réalisées dans le cadre de ce projet :
Au musées des arts du judaïsme (MAJ) et à l’institut du monde arabe (IMA) dans le cadre du parcours inter-musée « Culture en partage »
Forts des connaissances reçues lors de ses visites les élèves ont réalisé des micro trottoir dans les rues de Bondy, à la rencontre des habitants pour leur poser des questions en lien avec les thématiques abordées
Puis la classe à procédé à l’enregistrement de l’émission dans les conditions d’un direct au MAJ autour d’une grande invitée. Cela fût alors l’occasion de réaliser un parcours-atelier autour des stéréotypes et des préjugés.
Les 2C1 (2021-2022), Mme Rezki, avec Nina Villaume (association Citoyenneté Jeunesse)
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