Notre « Leçon de Littérature » avec Kaoutar Harchi.
Mardi 16 mars, l’écrivaine Kaoutar Harchi est venue à notre rencontre au lycée Léo Lagrange. Nous l’avons accueillie en salle polyvalente avec la classe de 1GA2.
Elle nous a parlé de son métier : écrivaine et professeur de sociologie. Puis, elle est revenue sur son parcours. Après un bac ES, elle a intégré la faculté de sociologie. Aujourd’hui, elle écrit des romans et donne des cours de sociologie à l’université. Elle nous a parlé des ses auteurs favoris, de ses absences répétées à l’école, qu’elle a souvent pensé à arrêter l’écriture, que sa famille est extérieure à son univers littéraire, qu’elle n’a pas de temps fixe pour écrire car cela dépend du temps dont elle dispose. Sa présentation fût principalement axée sur le « je » et la notion d’autobiographie bien qu’elle n’en écrive pas. Elle écrit généralement lors des vacances d’été et pendant les pauses entre deux cours. Ses romans mettent souvent en scène des personnages masculins, car elle déclare qu’il est plus évident de se mettre dans la peau d’un homme.
Nous avons pensé alors qu’elle faisait comme Georges Sand à une époque où pour une femme il n’était pas légitime d’écrire. Ce qui n’est pas le cas de Kaoutar Harchi qui publie en son nom mais écrit seulement sur les hommes. Malheureusement, nous ne nous sommes pas sentis, nous n’avons pas osé lui poser la question de l’identité masculine car dans son souci de nous apporter des réponses construites le sens de sa réponse nous échappait. En effet son temps de réponse n’était pas adapté à nos jeunes oreilles.
Certaines de ses explications, telles que le fait d’écrire sur des hommes ou ses sources d’inspiration, était très pertinentes mais sont arrivées trop tard dans la leçon pour nous. Il est vrai que son exposé était davantage axé sur la sociologie que son métier d’écrivaine. Nous aurions aimé en savoir davantage sur le reste de ses ouvrages.
Malgré que ses réponses fussent un peu trop longues pour nous, elle avait de belles capacités oratoires et s’exprimait bien.
Il était appréciable de rencontrer quelqu’un qui aime son métier. Elle a pris le temps de bien répondre à nos questions. Ce fut pour nous un bel exemple de persévérance car bien qu’elle ait rencontré des difficultés elle a su les surmonter. Elle est vraiment douée pour écrire des fictions car nous lui avons demandé si dans « Zone cinglée » Taarouk est un personnage inspiré de faits réels, et bien non ; tout est imagé. Nous y avons vraiment cru !
Nous sommes heureux d’avoir participé à cette leçon de littérature, d’avoir eu la chance de rencontrer Kaoutar Harchi et nous espérons voir un jour un de ces livres adapté au cinéma. Alors merci encore Mme Kaoutar Harchi d’être venue nous visiter.
La classe de TGA3
Views: 95